On se chamaille la misère.
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Sous nos latitudes ce n’est pas la faim qui tue,
Ce sont nos espoirs et nos vanités déçus.
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© Tous droits réservés – Reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur.
On se chamaille la misère.
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Sous nos latitudes ce n’est pas la faim qui tue,
Ce sont nos espoirs et nos vanités déçus.
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Ce qui ronge, ce n’est pas la désespérance,
Ce sont ces infimes lueurs d’espoir qui percent à travers l’épaisse nuit du désespoir.
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Mes désespérances ne sont plus vaines
Depuis ce jour où elles ont brisé mes chaînes.
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Indifférence…
Toi, ma si parfaite, ma si complète indifférence.
Toi, mon étrange amie, tu me donnes la main
Assassines mes matins et rends grâce à la nuit.
Indifférence…
Toi, ma si belle, ma si fraternelle indifférence.
Toi qui habilles de tes oripeaux de glace
Ma trop sensible peau, ma pauvre carcasse.
Indifférence…
Toi, ma fidèle, ma lune de fiel, mon éternelle,
Mon indifférence,
Je remercie le ciel de ta présence.
Hier je luttais à grand feu, à bruit d’espérance.
Mais le monde m’est devenu cette bouillie rance
Cette cour des miracles où la peste et les rats
Dînent à la table des rentiers et des notables.
Désormais, te voilà avec moi,
Et je glisse ma tête fatiguée dans tes bras.
Indifférence…
Ton manteau râpé, troué, aux manches élimées,
Tu m’enveloppes de ta bienheureuse bienveillance
Mon indifférence…
Tout glisse, et c’est vidée,
Le cœur battant par réflexe sans autre tentative
Sans plus de sensation, que là je dérive
Sur les eaux sales et puantes de ton indifférence.
Je ne sens plus rien.
Le sang coule
Les poumons se déploient
Les membres se délient
Mais je ne sens plus rien.
Le visage ne dit plus rien.
La bouche s’immobilise
Plus aucun son
Plus de rire
Ni même un sourire.
Je ne sens plus rien.
J’ai le cœur qui bat
Mais plus jamais il ne se débat.
J’ai le ventricule gauche contre le ventricule droit
Mais ce n’est que flux et reflux
Qui passent… indifférents
Et tout mon être d’hier trépasse.
Je ne sens plus rien.
La douleur est morte
Comme l’amour, comme la haine
Comme la peur, comme la peine.
Je ne sens plus rien.
Je suis délivrée… enfin !
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Ecrire c’est chanter a capella
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L’envie d’écrire fait la nuit blanche et l’aube claire.
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