Tes nuits coulent dans mes jours
Et je me perds dans tes abîmes,
Je ne suis plus qu’un trouble
Qu’une rumeur qui flotte sur ma vie.
Tes étreintes inondent tous les écrans de ma mémoire,
Et ton corps se dessine dans chaque ligne de ma main.
De ruelles désertes en faubourgs étouffés,
De chambres ordinaires en couches improvisées,
Mon ventre n’a de cesse de réclamer
La chaleur leste de tes ardeurs
Qui laissent aphones mes pudeurs.
Ô mon ivresse ! Goûte la main qui souffle sur tes braises
Et savoure la caresse lente qui te baise.
Ô ma fièvre ! Laisse la peau te dévorer jusqu’à tes chairs transpirées
Et bois jusqu’à la lie le plaisir de ces nuits dévergondées.
Le matin viendra bien assez tôt
Pour rendre nos amours fatiguées à la faveur du jour nouveau.
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Il n’y aurait pas de hasard …
Quand même, trouver ce site aujourd’hui’hui alors que tu viens d’y pister cette histoire, c’est une drôle de coïncidence.
Carine
J’ignore s’il y a des hasards mais quel choc en voyant ton nom s’afficher dans le coin droit de mon écran. Comment donc au milieu de milliers… que dis-je… ? au milieu de milliards de blogues es-tu tombée sur celui-ci ? Mais tu vois, rien n’a vraiment changé. L’écriture reste ma raison d’être…
Magnifique. Tout simplement magnifique.
Merci Robert. Je suis toujours particulièrement touchée quand c’est vous qui me dites « merci » car je suis également sensible à votre écriture.