Je lève mon verre
A toutes les illusions déçues
A nos amours déchues
Et même à nos histoires de cul !
Je bois à la santé
Des cœurs trop froids
Des sacrifices comme seul désarroi
Des bras qui s’offrent sur la croix.
Je lève mon verre
A tous les imbéciles heureux mais désespérés
Aux femmes délaissées
Aux hommes désolés.
Je bois à la santé
Des nuits pécheresses
Au flacon, à la tristesse
A celle qui reste après l’ivresse.
Je lève mon verre
A toutes les colères
Celles qui font l’âme légère
Les belles, les étrangères.
Je bois à la santé
Des fantômes qui oublient
Des visages qui n’ont pas vieilli
De cette vie en sursis.
Je lève mon verre
Aux flots de larmes
Aux espoirs qui suivent les drames
A l’incertitude, ton charme.
Je bois à la santé
Des erreurs qu’on reproduira
Des douleurs qu’on cajolera
Des chaleurs qu’on recherchera.
Je lève mon verre
A tout ce que la vie
A de plus sale et de plus beau aussi.
A toutes nos histoires
De chair et de guerre
A nos amours éphémères
A nos débauches ordinaires
A nos rencontres singulières
A toutes nos chimères,
Je bois et je lève mon verre !
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Et moi, c’est à vous et à votre poésie que je lève mon verre.
C’est désespoir et espoir mêlés.
Cela fait écho à une réflexion de mes jours passés : la vie est si courte et incroyable.
Beaucoup de verres, vous allez être à l’envers !