La lumière s’habille
d’autres couleurs
les jaunes éclatent
alors que les verts tendres s’offrent lentement
et les bruns se font tout à coup plus chauds.
Les jupes volent légères
sur les jambes encore trop blanches des filles,
les seins frémissent au souffle encore frais de la brise printanière
qui se glisse sous les chemisiers cotonnés,
les déhanchements hésitent encore sur des talons aiguille,
les visages sourient aux premiers rayons dorés,
les pieds sautillent
découvrent leurs ongles rouges vernis,
les mains s’abandonnent
dans les chevelures parfum miel
qui flottent sous le vent
et les oiseaux s’accrochent sur le bleu
du ciel.
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Frais, amusant aussi peut-être…
Mais que ne nous décrivez pas les mâles au printemps ?
Ne sommes-nous pas nous aussi affairés à construire le nid pour y accueillir la belle, ou à lustrer nos voitures rouges et décapotables en rêvant à quelque transport amoureux ?
Votre point de vue sur la nature et la féminité souffre d’un manque:
le mal nécessaire, le regard des hommes et leurs parades idiotes !